Jeremy Finello: « Je peux dire que le biathlon, c’est ma vie à 100 %! »
Le biathlète de Team Genève a récemment terminé sa saison sur un bilan très positif. Entre étapes de Coupe du Monde et Mondiaux, le genevois a obtenu d’excellents résultats, et reste concentré sur la suite de sa carrière. Petit bilan à ses côtés avant les beaux jours.
Après un beau parcours l’an passé et une expérience aux Jeux Olympiques de Pyeongchang, comment as-tu appréhendé cette nouvelle saison?
Les Jeux ont été une expérience incroyable qui m’a donné l’envie de continuer à travailler dur pour progresser toujours plus. Après Pyeongchang, j’ai pris le temps de faire d’autres choses et de bien récupérer. Cette année, je me suis particulièrement concentré sur les Championnats du Monde d’Östersund, qui étaient l’un des objectifs de cette saison, de même que toutes les étapes de la Coupe du Monde.
Quel bilan tires-tu de cette saison, ainsi que des Championnats du Monde qui viennent de se terminer?
Dans l’ensemble, la saison a été positive, avec des progrès tant sur les skis qu’au tir. Mes résultats aux Championnats du Monde ont aussi été assez bons. D’ailleurs, j’ai pu prendre part à la mass start, épreuve réservée uniquement au trente meilleurs biathlètes du monde.
Comment t’es-tu préparé physiquement et mentalement?
Comme chaque année, je me prépare pour être prêt à tout donner sur les quatre mois de compétition que compte notre discipline. Je n’ai donc quasiment rien changé à mes habitudes. J’ai toutefois tiré les enseignements de la saison passée afin de ne plus répéter certaines erreurs.
En biathlon, on entend souvent parler des français ou des norvégiens, lors des différentes étapes de Coupe du Monde notamment. Où se situe la Suisse sur l’échiquier de ce sport au niveau international?
La Suisse est neuvième au classement général de la Coupe du Monde des Nations. Je dirais donc que huit pays sont meilleurs que la Suisse. Mais je suis convaincu que nous pouvons améliorer ce classement!
Avec tes coéquipiers, vous avez signé des résultats remarquables. Quelle est la plus grande force de l’équipe de Suisse aujourd’hui?
Pour le moment, le relais mixte. J’ai souvent dis que nous étions capables de monter sur un podium dans cette configuration. Cette année, nous l’avons fait et c’est une récompense magnifique qui restera gravée à jamais! Nous avons également été remarquables sur les relais mixtes de Pokljuka (2ème), et de Soldier Hollow, USA (4ème). Nous allons continuer à travailler dur pour faire aussi bien en relais masculin.
Avec tes coéquipiers de l’équipe nationale, vous arrive-t-il de vous retrouver pour des activités ensemble en dehors des entraînements?
Nous passons 250 jours par an ensemble. Lorsqu’il y a des moments de libres, nous les passons généralement avec nos proches. Il nous arrive de faire des sorties ensemble, mais cela reste rare, car nous n’avons souvent pas le temps.
Comment vas-tu occuper ton temps, maintenant que la saison est terminée?
J’ai généralement peu de temps libre, puisque j’ai trois semaines de stage par mois pendant sept mois, et que la quatrième semaine je m’entraîne. Pendant l’hiver, c’est quatre mois et demi de compétition avec seulement trois semaines à la maison, où je profite de me reposer. Je n’ai pas le choix si je veux progresser et espérer rester à haut niveau. Je peux dire que le biathlon, c’est ma vie à 100 %! Mais ça ne me dérange pas, j’adore ça !
Crédit photo: © KEYSTONE
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