Sarah Höfflin : « Faire partie de Team Genève, c’est un honneur »
Rencontre avec Sarah Höfflin, athlète de ski freestyle, qui nous parle de son entrée dans Team Genève, évoque son parcours et se confie sur ses objectifs.
Cette année, tu intègres Team Genève ! Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
Je suis très heureuse d’intégrer Team Genève pour de bon cette année. L’an dernier, cela n’avait pas abouti à cause d’une blessure au genou qui a mis fin à ma saison bien trop tôt. Etant née à Genève, c’est un honneur pour moi de pouvoir représenter mon canton d’origine.
Que penses-tu que le Team peut t’apporter ?
J’ai déménagé en Angleterre à l’âge de 12 ans et j’ai donc hâte de rencontrer les autres athlètes, de connaître des gens à Genève qui aiment faire du sport autant que moi. J’aimerais aussi pouvoir profiter d’un renforcement de ma visibilité sur les réseaux sociaux pour être un peu plus connue en Suisse, et pouvoir inspirer plus de jeunes et de femmes à faire leurs débuts dans le ski freestyle, même s’ils sont un peu plus âgés que la norme.
Peux-tu nous raconter ton parcours en quelques mots ?
Comme j’ai déménagé loin des montagnes à 12 ans, j’ai commencé mon parcours dans le ski assez tard comparé aux autres athlètes du Swiss Freeski Team. Une fois mon Bachelor en neurosciences à l’université de Cardiff terminé, j’ai décidé de faire une saison de ski, car ce sport me manquait. Je venais d’avoir 23 ans. Un an plus tard, j’ai commencé à faire des compétitions pour le plaisir et je me suis placée en 4e position à l’European Open, une compétition qui rassemble les professionnels de toutes les nations. Là, j’ai été repérée par le Swiss Freeski Team qui a décidé de m’intégrer dans l’équipe. Six mois plus tard, je me suis blessée, ce qui a mis un terme à ma saison. J’ai repris le ski cet été en Nouvelle Zélande. 2017 est la première saison où je participe à de grosses compétitions, comme des Coupes du monde, par exemple.
Peux-tu nous parler de ton sport, qui fait lui aussi son entrée dans le Team ?
Je fais du ski Slopestyle, ce qui consiste à effectuer des figures acrobatiques sur un parcours semé d’obstacles tels que des kickers (tremplins) et des rails (barres en métal). C’est une discipline qui est encore jeune puisque la première Coupe du monde a eu lieu lors de la saison 2011-2012. Mais elle est déjà très populaire aux Etats-Unis et en Europe, où elle figure parmi les X Games. La popularité du Slopestyle s’accroît plus encore depuis son entrée aux Jeux Olympiques d’hiver 2014 à Sotchi.
Quels sont tes objectifs pour 2017 ?
J’ai déjà largement dépassé mes objectifs pour cette année ! En débutant la saison, je revenais de ma reconstruction du ligament croisé du genou gauche et je ne savais même pas si j’allais pouvoir courir en Coupe du monde. Jusqu’à présent, j’ai pu courir dans toutes les étapes et je me suis placée sur 3 podiums en tout, dont une 1ère place à l’étape de Seiser Alm en février. J’ai ensuite été invitée à la Clusaz pour la finale du SFR Tour, un événement platinum du classement mondial. Pour moi, une invitation à la Clusaz était un gros objectif en début d’année, et j’ai terminé en 2e place. Pourvu que ça continue !
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